Ça me fait toujours sourire lorsque je rencontre quelqu’un qui me dit: “Ah c’est toi le gars du web!” ou “Ah c’est toi le gars des réseaux sociaux.”
Sans rancune et avec politesse, ma réponse reste toujours le même “oui” avec un sourire et un hochement de tête.
Mais dans ma tête ma réponse est plus du style: “Non, c’est moi le gars qui va tout takeover!”
Je comprends très bien qu’il n’y a rien de péjoratif de leur part. Se faire appeler le gars des réseaux sociaux n’a rien de mal en soi.
Par contre, ce que je vois et ce que ça démontre, c’est le grand manque de considération que les réseaux sociaux ont encore à ce jour dans le monde des affaires.
Pour moi, le web et les réseaux sociaux ne sont que des plateformes pour partager des photos de chats. (Bien que j’adore les photos de chats.)
Ils sont l’une des plus grandes opportunités d’affaires depuis très longtemps.
On le voit partout. Les barrières à l’entrée dans de nombreuses industries tombent comme des dominos.
Des industries, qui dix ans en arrière auraient été pratiquement impossibles à percer et encore moins de complètement déstabilisées, sont aujourd’hui dans une position de vulnérabilité que personne n’aurait pu prédire.
Regardons simplement la télévision, les radios, les journaux et les magazines.
Il y a dix ans de cela, ça prenait toute une équipe avec des équipements ultras dispendieux pour produire une émission.
Aujourd’hui, n’importe quels adolescents ont ce qu’il faut dans sa poche pour faire pratiquement la même chose.
Et le pire dans tout cela, beaucoup d’entre eux ont des cotes d’écoute plus grande de certaines émissions du câble.
La musique? Ça vous prenait des connexions impossibles à avoir et un contrat avec une grande compagnie de disques.
Maintenant, un compte Soundcloud et du talent vous amèneront dans le Billboard 100 comme artiste 100% indépendant Russ.
C’est la fin des “middle men”.
Partout les parts de marché commencent à changer de main.
Ce n’est plus le produit qui est dur à avoir, c’est de le vendre.
Vous voulez partir votre propre compagnie de vêtement? Vous pouvez le faire sans inventaire.
Vous voulez partir votre propre compagnie de supplément alimentaire? Très simple et à faible coût.
Des cosmétiques? Pas compliqué. Des sous-vêtements? Sans problème. Des maillots de bain? Super simple. Des forfaits voyage? Pourquoi pas.
Nommez-le et probablement qu’il y a une manière de le faire à faible coût et à grande échelle. (Chose qui aurait été impossible il y a dix ans.)
Les 3 facteurs de réussite.
Alors qu’il n’a jamais été aussi facile d’être en affaires qu’aujourd’hui, sans rien enlever aux opérations, les trois facteurs de réussite les plus importants de nos jours deviennent donc la visibilité en ligne,le branding et la distribution.
Comment faire pour sortir du lot? Comment faire pour avoir un avantage compétitif.
Pour moi la réponse est simple:
- Visibilité en ligne
- Branding
- Distribution
Les personnes qui vont maîtriser ces trois aspects vont dominer le futur.
C’est de là que vient mon rire du “gars du web.”
Je ne suis pas là pour le “web”, je suis là pour les affaires.
Voilà comment Brigade Web est née. Une entreprise de services B2B (Business to Business) qui est là pour desservir ses clients en les aidant à optimiser leur présence web et augmenter leurs revenus.
Et Brigade Web, c’est aussi un gros laboratoire vivant (via Brigade Ventures) qui teste et investit temps et argent dans des projets bien réels. Le tout reposant sur nos hypothèses de cette nouvelle ère des affaires dans laquelle nous vivons.
Notre but est de créer une machine à entreprises via laquelle nous ferons entrer les projets de nos clients et les nôtres d’un côté, pour les faire exploser sur le marché lorsqu’ils sortiront de l’autre.
Le gars du web? Yeah right!
– Seb Salois